Présentation
L’opération intitulée « Biologie – Pharmacie – Chimie » (BPC) est implantée au sein de la ZAC du Moulon, dont le périmètre s’étend sur les communes d’Orsay, de Gif-sur-Yvette et de Saint-Aubin.
L’ensemble immobilier de 58 000 m² de surface utile est réparti en deux sites : le bâtiment IDEEV, d’une surface de 10 500 m², accueillera l’Institut Diversité Écologie et Évolution du Vivant, le site Henri Moissan (anciennement Métro), s’étendra sur 47 700 m², regroupera la faculté de pharmacie, l’institut de chimie moléculaire et des matériaux, situé actuellement à Orsay, et les masters de biologie et de chimie.
Mission de l'Epaurif : Pilotage et suivi des opérations de transfert et de libération des sites de départ de l’Université Paris-Saclay.
Grandes lignes du programmeL’opération d’emménagement concerne des locaux tertiaires (services support, d’enseignement et de recherche) et des locaux expérimentaux (surfaces d’enseignement de Travaux Pratiques, laboratoires de recherche humides ou secs, et des plateformes animalerie, spectrométrie Résonance Magnétique Nucléaire [RMN], notamment).
Les opérations de transfert sont particulièrement techniques et requièrent la mobilisation de nombreux prestataires spécialistes en déménagement de produits dangereux et thermosensibles ainsi que les mainteneurs et fabricants d’instruments scientifiques pour réaliser les opérations de déconnexion et reconnexion. L’installation des équipes dans les locaux a nécessité par ailleurs des ajustements en termes de raccordements et de fixations d’éléments aux murs.
Cette dernière a particulièrement demandé à l’Epaurif de sécuriser la tenue de la rentrée universitaire à H. Moissan début septembre 2022 et la libération complète du Campus de Châtenay-Malabry en vue de sa remise au futur propriétaire selon l’échéancier contractuel prévu.
L’opération de transfert a mis en œuvre le souhait exprimé par l’Université Paris-Saclay d’offrir une seconde vie aux mobiliers et objets présents dans les lieux de départ et non destinés au déménagement, puisque les mobiliers tertiaires étaient en partie fournis par le marché de travaux. Les diagnostics de libération de site successivement réalisés par l’Assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) ont permis d’évaluer les gisements de mobilier réutilisables, réemployables ou recyclables.
Lors de chaque libération de site ont été organisées des campagnes de dons entre unités, de récupération de lots de mobilier d’enseignement en bon état ou de modèles singuliers de façon plus ponctuelle par les acteurs de l’économie circulaire. D’autre part, des objets particuliers (récupérateur d’eau de pluie, bungalows de chantier) ainsi que des équipements (techniques bâtimentaires, de levage) ont été repris ou vendus (pompes à essence).
Les plans d’implantation des mobiliers neufs des locaux tertiaires ont été générés automatiquement dans les modèles Building Information Modeling (BIM) livrés par le groupement constructeur. Une extension logicielle développée par un prestataire (DATA BIM) a permis de mettre à jour la maquette en croisant la liste des mobiliers commandés (sous forme de tableur) et les éléments mobiliers déjà présents dans les maquettes.